Saison #6 • 2023/2024

Le calendrier 2023/2024 a été réactualisé, il est téléchargeable ici (version pdf). Ce même calendrier reprenant les dates limites de commande, de paiement et de distribution, enrichi des futurs rendez-vous « Mixagrumes » que nous proposerons sur la saison est accessible au format numérique ici : https://mixagrumes.fr/?post_type=tribe_events

Vous pourrez l’ajouter à votre outil agenda habituel d’un simple clic (retrouvez le cartouche en bas de page). ✌️

---

MIXAGRUMES ?

Mixagrumes est une association loi 1901 basée à Toulouse, qui, depuis une activité principale de groupement d’achat, expérimente par l’autogestion un espace de démocratie alimentaire.

Ne pas laisser le secteur marchand comme celui de la planification étatique seuls décider de ce que l’on mange. Se réapproprier l’acte de s’alimenter, de penser ce que l’on mange et tout ce que cela suppose : des modes d’agriculture aux modes de transport, des enjeux d’accessibilité géographique, économique, de la gestion du temps disponible et du temps libre ou libéré pour se confronter à tous ces enjeux…

Sur un principe de circuit court (max 1 intermédiaire) et sur une saison d’octobre à mai, Mixagrumes organise des distributions d’agrumes depuis la Sicile avec la coopérative Le Galline Felici, ou d’autres fruits tropicaux (mangues, avocats, fruits de la passion, anones…) avec des fournisseurs comme Terravie (Andalousie) mais aussi d’autres fruits ou produits transformés locaux (miel, fromage…) avec des producteurs de la région.

Mixagrumes s’associe pour ce faire à La Grainerie, fabrique des arts du cirque et de l’itinérance, à Balma, lieu où s’organisent les distributions. D’autres groupes partenaires qui partagent les valeurs et principes d’action mutualisent avec nous les coûts de transports (Respects, les Zéro’ines, Marché de producteurs de Cordes-Tolosannes…)

Mixagrumes est partie prenante depuis 2021 de l’École des communs de l’alimentation, projet porté par trois organisations (Artfactories/autresparts, B.A.Balex et Remix the Commons), accompagné par l’agence Tertius et financé notamment par la Fondation de France et la Fondation Daniel et Nina Carasso. Ce projet qui vise à établir un cadre d’analyse des pratiques alimentaires fondées sur la matrice des communs (en s’appuyant sur 4 expériences singulières au niveau national) a notamment permis d’accompagner une nouvelle dynamique associative au sein de Mixagrumes et d’organiser au cours du mois d’avril 2023 un premier voyage en Sicile, à la rencontre des producteurs et des équipes des Galline Felici.

Cette même année 2023, en novembre, un groupe de 9 personnes dont Jacques Solomiac de l’association Respects à Cugnaux (groupe avec qui nous mutualisons nos commandes sur la Grainerie), Yamina Aissa Abdi d’Izards Attitude et Fabrice Gonnet de Terravie, a cette fois pris la route de l’Andalousie, jusqu’à Pizarra, dans la province de Málaga, pour rencontrer Alexis Munoz (Terravie/El campo feliz) et les coopérateurs d’AlYoLoCo (pour Alexis, Yoan, Laurent et Corentin), distributeurs travaillant avec des petits producteurs de la région : avocats, mangues, grenades, amandes, olives…

Mixagrumes a par ailleurs été lauréat du concours Innovations Sociales et Alimentation (ISA) en 2020, lancé par le département de la Haute-Garonne et a bénéficié d’un accompagnement technique et financier pour engager un travail de préfiguration d’un « pôle alimentation » au sein de Mix’Art Myrys, collectif d’artistes autogéré à Toulouse et lieu originel d’assise du projet Mixagrumes. Ce chantier, interrompu par un arrêté de fermeture administrative subi par Mix’Art Myrys sur son bâtiment dans le quartier des Ponts Jumeaux, a néanmoins permis d’initier des relations entre acteurs d’une alimentation alternative à Toulouse et de participer à une plus large prise de conscience des enjeux de démocratie alimentaire.

Bref, par cette pratique de groupement d’achat, Mixagrumes active et tisse un ensemble de relations avec et entre des producteurs·trices, mangeurs·ses, porteurs·ses d’autres initiatives, en étant vigilant au travail du commun qu’elle sait exigeant et radical, qui suppose une créativité d’organisation pour en assurer la pérennité et l’ouverture au plus grand nombre.